

L’ exploration méditative de la trace et de l’instant prend forme à travers la richesse du noir et de la matière, révélant le potentiel expressif et abstrait de cet encre.
Invitant à l’évocation, à la sensibilité, aux espoirs, cette œuvre sur papier contraste à la fois par sa fragilité et par sa profondeur.








Paysages oniriques
Ces lignes qui bouleversent mes souvenirs et surtout mes oublis, me font tracer des réminiscences d’un passé qui a laissé ses marques dans mon subconscient. Geste automatique, geste silencieux, lent, rapide, bref, geste qui me fait voyager subrepticement, lors de moment de banalité, du presque rien du quotidien.
Ces lignes qui bouleversent mes souvenirs et surtout mes oublis, me font tracer des réminiscences d’un passé qui a laissé ses marques dans mon subconscient. Geste automatique, geste silencieux, lent, rapide, bref, geste qui me fait voyager subrepticement, lors de moment de banalité, du presque rien du quotidien.
Je m’aperçois des ces mêmes lignes, de ces mêmes traits, de ces mêmes traces, que je juge insignifiantes mais qui font partie d’un passé et d’un avenir.
Un monde intérieur qui trouve une forme plastique à travers ma main, à travers un horizon, un point de fuite qui m’est propre.
Une ombre d’image, un souvenir fantôme : dessiner, écrire, gribouiller, pour tromper le moment, chaque jour, pour laisser s'exprimer l’inconscient.
Un monde intérieur qui trouve une forme plastique à travers ma main, à travers un horizon, un point de fuite qui m’est propre.
Une ombre d’image, un souvenir fantôme : dessiner, écrire, gribouiller, pour tromper le moment, chaque jour, pour laisser s'exprimer l’inconscient.
Flottement de l’instant. Vagabondage de l’esprit. Errance de la main. Souvenirs ensevelis. Souvenirs inaccessibles.
Ma vérité réside dans l’ailleurs, dans des paysages de l’absence, des paysages de l’instant, des paysages que j’ai perdus, que j’ai retrouvés, que j’imagine à nouveau.
Un horizon mouvant, présent, instable, confiant et sérieux.
Réminiscences éphémères et graphiques d’une vie oubliée, à travers la traduction de ses montagnes nigériennes, de ce sol, sec, aride, rouge.
Un horizon transgénérationnel qui se traduit graphiquement.
Un horizon transgénérationnel qui se traduit graphiquement.

